LE GRAND MEAULNES

DŠs le petit jour j'ai repris marcher chaque moment je m'arretais
car mon genou fasait toujours mal.
Mais je continuai marcher avec lenteur. Il ‚tait desormais
d‚cembre et un soleil clair et glacial brillait sur la solitude
de mon coeur, de mom ame, de ma tristesse.
J'aurais desir‚ rever ... mais j'‚tais l…, tout pre‚s d'un
monoir adandonn‚; seul avec la nuit qui allait arriver avec le
jour que j'atendais pour voir ton retour.
San presser mon pas j'ai continu‚ mon chemin vers la mer.
Le soleil allait se montrer lorque j'ai entendu un delicieux
parfum.
C'etait le parfum de la mer.
J'aurais pr‚fer‚ quelque chose d'‚trange: la douceur d'une
chanson d'amour chant‚ par ‚dit piaf, mais dans mon coer le
silence retombait avec vitesse, avec ennui, avec douleur!
Que faire?
A' l'ennui qui me d‚solait se melait uno ‚trange sensation de
libert‚ mon aventure ‚tait termin‚e;
mon suici ‚tait disparu.
Un visage misterieux ‚tait devant moi.
Un rayon de soleil blanc glissait sur mon corp, sur mes mains.
J'ai donn‚ mon denier souvenir … toi, mon grand meaulnes, … toi
derbier souvenir de mon enfance.

par BRUNO MANGANI
Via Concordia,26
06100 PERUGIA